I \'m hurt...

Moi, ma vie, mes TCA...


Angoisses, crises, pleurs.. pas bien du tout

Reprise de poids depuis quelques jours, j'étais remontée hier à 52.7 kg avant crise. Car hier, j'ai eu 2 crises en l'espace de 2 heures et je me suis faite vomir pour les deux.

Ce matin, je faisais 51.3 kg, j'étais contente, sur la bonne voie des 50 kg que je me suis fixée.

Mais en fin d'après midi, je suis allée en courses, j'ai fais le plein de céréales complètes et de fruits/légumes frais en ce qui concerne "ma" liste d'aliments car pour mon Homme c'est viande et compagnie. Et en courses, une crise s'annonçait, il me fallait du chocolat, j'ai résister jusqu'à la caisse et honte à moije suis allée chercher 3 barres crunch snack (que je n'ai pas mangé, elles sont encore dans le placard,) ainsi qu'un paquet de nounours guimauve/choco au lait. J'ai mangé tout le paquet de 200g en 5 min, sachant qu'un nounours fait 13 g pour 51 calories...aie aie aie. Entre temps, en les avalant, j'ai retrouvé une tablette de chocolat au lait milka, que j'ai engloutie dans la foulée. J'ai honte, je me sens pas bien. Surtout que je n'ai pas eu le temps d'aller vomir tout ça car mon Homme est rentré aussitot plus tot que prévu. J'ai du tout gardé. Du coup ce soir, je ne mange pas, rien qu'à l'idée de me faire des légumes ou autre j'ai envie de pleurer, d'ailleurs j'ai pleuré, je suis allée dans notre chambre 5 min pendant qu'il mangeait. Devant lui, je fais comme ci tout va bien.

 

Demain midi, nous sommes invités dans sa famille à Paris, j' angoisse car j'ai horreu déjà d'être invitée mais en plus le midi ! Je ne mange jamais le midi simon c'est en pleurant que je le fais car je sens la nourriture toute la journée dans moi alors que je ne peux pas vomir, de toute façon c'est comme ça, ça fait 5 nas que je ne mange pas le midi, si je le fais je suis détraquée (appétit, poids, selle tout) et monter sur la balance est déprimant du coup.

J'en veux à ma belle mère, ça fait deux fois cette année que quand meme j'accepte une invitation le midi pour faire plaisir en lui précisant que je deteste ça et que c'est exceptionnel, et là quand j'ai accepté celle de demain, (car belle maman sera là c'est sa famille grrr) elle ne m'a pas précisé et quand c'est comme ça c'est que c'est le soir, or je viens juste d'apprendre par mon Homme que c'est demain MIDI, mon coeur a battu à 100 à l'heure ! j'angoisse, je ne suis pas bien.

J'ai peur.

Voilà et pour pas en rajouter une louche à cette journée, je n'ose pas aller me peser, je vais le faire car ça va etre plus fort que moi mas je vais attendre..

 

 


18/09/2009
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Vomir, encore vomir, petit bilan de ces 3 drniers mois

Ce soir, comme depuis trois mois maintenant, sauf quand mon Homme est là, je vais aller vomir ce que j'ai avalé.

Après ma pseudo gastro en javier, j'ai réussi à perdre deux kilos en deux jours, autant dire que c'est un bon booster de motivaton ça, rien que ne pas reprendre ces deux super kilos envolés, alors quand mon Chéri est parti, tous février et mars, le seul moyen que j'ai trouvé pour ne pas grossir et même maigrir, c'est de me faire vomir, parce que n'étant pas là, je ne peux plus me controler,

en janvier, j'étais à 57 kg, aujourd'hui, 53,5 kg. ce n'est pas énorme ce que j'ai perdu, mais c'est un début, entre deux nous sommes invités et je ne peux pas vomir en rentrant puisqu'il est là, sinon, je serais déjà à 51 kg (connaissant mon corps) et en plus dans 3 jours j'ai mes règles ! cool ! le moment où on gonfle san spouvoir rien faire et où le chiffre sur la balance monte monte meme en ne mangeant qu'une malheuseuse pomme !

J'y vais.. pourtant hier soir, je me disais "fini, c'est la dernière fois, j'en ai marre de vomir, c'est long, c'est sale, on n'est pas sure de tout vomir" mais non, il a fallut que je recrise. C'est sale, mais ce vomi, je ne le vois pas comme du vomi, mais comme une libération, que je suis heureuse de voir sortir de mon corps, parce qu'il ne me pollue plus l'intérieur.

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01/04/2009
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Le recrachage

Le recrachage, c'est une méthode toute bête pour ne pas grossir en cas de crise : on mâcha la nourriture, ce dont on a envie, même ce qui fait le plus grossir, mais au lieu de l'avaler on le recrache dans la poubelle ou autre, ce qui est difficile c'est ne ne pas avaler, ce qui est un reflexe naturel juste après le "machage". Comme ça on a le goût, l'impression d'avoir manger du coup mais en fait on a rien dans l'estomac ou alors un minimum car il arrive que ce fameux reflexe d'avaler laisse passer quelques morceaux.

Bref, en cas de grosse crise imminente, c'est un bon moyen de la calmer un peu.


19/01/2009
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Pas bien du tout...

Au collège et au lycée, je souffrais de ce qu'on appelle la phobie scolaire ; cette impossibilité de sortir de chez soi pour rester chez soi et attendre que les gens que j'aime (en loccurence mes parents et ma soeur) rentrent de l'école et du boulot, en étant sure que si je suis chez moi à les attendre il ne leur arriverait rien de mal.. Je croyais que c'était fini, que j'étais tranquille et bien non.. Ces remords pour rien (genre je n'ai pas voulu lui faire ça quand il me l'a demandé parce que je faisais autre chose ou par flemme), cette volonté de vivre pour uniquement faire plaisir et rendre heureux ceux que j'aime et moi je passe en dernier.. que de sentiments de déjà vu qui reviennent sans que je puisse faire quelquechose..

Hier soir, j'étais dans les bras de mon Homme, lui dormait, moi je pleurais, pourquoi ? Je en sais pas exactement mais les larmes coulaient, coulaient..

J'ai même profité de 2 jours où j'étais "grippée" pour me mettre en arret (le premier de ma carrière) alors que j'en suis sure, ce n'était pas la grippe mais un gros coup de blues qui m'a mis K.O., l'envie de profiter de mon Homme avant son départ, bref, comme au temps du lycée qui me rattrape malgré moi, je restais chez moi à attendre mon Homme qui rentre du boulot, comme je le faisais pour mes parents. Et entre temps quand je suis seule, je pleure, je pleure...

Dans quelques semaines, il va partir pour le boulot, je le verrais à peine et ça ça me travaille depuis quelques temps déjà, j'essayais de ne pas y penser mais là.. et je ressens ça comme un abandon mais j'ai totalement confiance en lui. Et puis, mon boulot, je suis à deux doigts de péter un plomb, je ne supporte plus cette mentalité de "vous etes des merdes", "vous etes des pions vous obeissez et c'est tout", de cet égoisme inhumain, non moi j'ai une vie privée, je suis humaine, j'ai droit au respect ! Je ne veux plus , je ne peux plus aller bosser car je n'en peux plus et là en plus il va partir et je vais devoir spporter ça seule, je ne crois pas que je vais tenir surtout que je me sens prisonnière de ce boulot, un esclave, un matricule. Ce matin pourtant, au bour de 3 semaines j'étais quand meme contente de retrouver ma vie de femme active, comme j'étais contente parfois de reprendre les cours, mais il  y a toujours ces cons pour te remettre le tete sous l'eau et te convincre que oui peut etre tu es vraiment une merde ou condamnée à etre considéré comme ça toute ta vie.

Bref, je ne vois pas comment je vais tenir les jours, les semaines qui viennent, d'autant que tout ça je ne veux pas trop le raconter à mon Homme, il a déjà ses soucis et je ne veux pas qu'ils sache qu'il vit avec une dépressive qui chiale pour rien,  pour rien car je ne le sais paspourquoi moi meme exactement.

Aussi, une double crise Kinder 10 barres de bueno, 5 de Country, 2 Pinguy coco, 6 barres de surimi avec de la mayo et un reste de pâtes dont je m'étais gavée (pourquoi ? je ne sais pas..pulsions) avant d'aller en courses; ont finis dans la cuvette des toilettes avec l'aide de l'eau chaude.. en deux fois.

Demain soir, nous sommes invité dans sa famille, je ne sais pas comment faire pour faire bonne figure là bas, parce que je n'ai pas envi d'y aller mais plutot envie de rester seule avec mon Homme à la maison, à vrai dire je ne sais pas trop ce dont j'ai envie mais c'est le mieux..profiter le lui, profiter profiter tant qu'il est là..

Je suis crevée, j'ai envie de rien, même pas de mourir, mais alors qu'est ce que je vais devenir?

Je voulais parler à ma mère ce soir mais elle dort, mais en fait, je n'ai pas envie de lui parler pour ne pas l'inquiéter, ni l'embeter, elle fait tellement avec Papa et ma soeur pour que je sois bien.. Que de contradictions..

Pourrais je vivre en étant bien un jour ?

 

 


Découvrez John Lennon!

15/01/2009
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Je me suis fait vomir..

ça ne m'était pas arrivé depuis ce mois d'aout, je ne pouvais plus à cause de mon estomac qui gonflait ensuite pendant plusieurs jours, mais ce soir ça a été vraiment plus fort que moi, j'ai avalé 6 barres de bueno et 3 de country, une vingtaine de sushis, voilà pour ce soir. Sans oublier les 2 kitkat de ce matin au boulot et un bon quart de baguette nature. Là c'est trop ! Bon évidemment il n'y a que les barres chocolatées qui font grossir, les sushis non mais à petite dose.. et là ce n'était pas le cas.

Je n'ai pas réussi a tout sortir, j'avais trop mal et maintenant c'est malin j'ai une tête de déterrée avec les yeux tous gonflés, heureusement que mon homme ne rentre que dans 2 bonnes heures..

En plus demain je dois commencer ce fameux régime 4 jours, 4 kilos alors.. c'est toujours ça de moins.

Je n'ai pas eu le temps d'aller acheter l'agar, j'ai du faire une sieste "forçée", après deux nuits blanches je ne tenais plus.

Je suis épuisée mais je vais aller prendre un bain, ranger le reste de courses (la crise ma coupée dans on élan^^) et attendre mon chérie. Je vais continuer de lire mon roman en l'attendant, peut etre m'endormir avant..


09/12/2008
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La nourriture : du dégout à l'obsession

De l'âge de 13 à 15 ans, j'ai été boulimique non vomitive, je mangeais, mangeais, et plus c'était gras meilleur c'était. Ma ligne n'était pas un problème majeur bien qu'au fond de moi je me sentais mal dans ma peau, trop grosse, mais j'aimais manger. La table était un plaisir.

Et puis à 15/16 ans, Ana est arrivée aussitot, un jour comme ça, parque peut etre qu'à force de penser tout bas que j'aimerai maigrir un peu quand meme, elle m'a entendue et est venue. Et là, la nourriture me dégoutait, il fallait que je me force pour avaler une pomme, une tranche pain ou un baton de surimi pour ne pas tomber, ce qui a failli ma'arriver plus d'une fois. A ce moment là, la nourriture n'était pas une obsession, je n'y pensais pas, j'ai presque oublié comment manger à l'aide d'une fourchette ou cette sensation de faim que tout le monde a.

Un jour, Ana a laisser une petit place à Mia, aussi soudainement qu'elle est venue, sans savoit pourquoi et là j'ai commencé à avoir cette obsession de la nourriture, il fallait à présent que je m'empeche de manger. C'est là que ma passion pour la cuisine et la patisserie est apparue, je pouvais avoir un rapport avec la nourriture : la préparer, la toucher, la sentir, la gouter (juste la gouter) et en meme temps ne pas avoir à la manger. En fait, je préparais à mes parents, ma soeur, les amis qu'ils recevaient, ce que j'aurais aimé manger, ce que j'aurais préparer pour moi, je le faisais mais je ne le manger pas, comme un compromis passé avec la nourriture : "je te prépare mais je ne te mange pas mais tu vois j'ai un lien avec toi..de loin" Ainsi, je pouvais continuer mon chemin en compagnie d'Ana.

Mais petit à petit, Mia a pris le dessus et préaprer ce qui me faisait saliver en secret ne suffisait plus et les pulsions, les crises sont apparues. C'est à ce moment qu'Ana et Mia ont commentcé à vraiement alterner leur role.. et jusqu'à aujourd'hui.

Ma passion pour la cuisine est toujours là.. les TCA aussi.. et moi je ne sais plus où j'en suis dans tout ça. Parfois je résiste, parfois non..

 


08/12/2008
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Crises :cercle vicieux, ça vous le fait à vous ?

La plupart de mes crises viennent du fait que j'ai une pulsion, une envie incontrolable de tel ou tel aliment, tellement que ça en devient une obsession jusqu'à ce que je cède..

Alors j'achète ce chocolat, cacahuètes, chips ou gateau, cela dépend et en le faisant je me dis que je vais etre raisonnable : juste un bout pour faire passer cette envie et garder le reste de coté pour un autre petit bout à la prochaine envie comme ça pas de frustration et pas de culpabilité non plus.. et en effet je commence par un petit bout, puis un autre et encore un et finalement tout est avalé dans un temps record, à en avoir mal à la machoir et en avalant tout ça je me dis que comme ça y'en aura plus, je serais tranquille, plus tentée et que c'est la dernière crise après c'est finit je ne cède plus ect et ensuite et bien culpabilité, je suis pas bien du tout, j'arrive à reperdre tout les kilos repris (temps plus ou moins long) au cours de cette crise et ça recommence, recrise, reperte, recrise ect ect ect...

Racontez moi.. ça vous fait la meme chose, sinon ça vous fait quoi?


08/12/2008
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