I \'m hurt...

Pas bien du tout...

Au collège et au lycée, je souffrais de ce qu'on appelle la phobie scolaire ; cette impossibilité de sortir de chez soi pour rester chez soi et attendre que les gens que j'aime (en loccurence mes parents et ma soeur) rentrent de l'école et du boulot, en étant sure que si je suis chez moi à les attendre il ne leur arriverait rien de mal.. Je croyais que c'était fini, que j'étais tranquille et bien non.. Ces remords pour rien (genre je n'ai pas voulu lui faire ça quand il me l'a demandé parce que je faisais autre chose ou par flemme), cette volonté de vivre pour uniquement faire plaisir et rendre heureux ceux que j'aime et moi je passe en dernier.. que de sentiments de déjà vu qui reviennent sans que je puisse faire quelquechose..

Hier soir, j'étais dans les bras de mon Homme, lui dormait, moi je pleurais, pourquoi ? Je en sais pas exactement mais les larmes coulaient, coulaient..

J'ai même profité de 2 jours où j'étais "grippée" pour me mettre en arret (le premier de ma carrière) alors que j'en suis sure, ce n'était pas la grippe mais un gros coup de blues qui m'a mis K.O., l'envie de profiter de mon Homme avant son départ, bref, comme au temps du lycée qui me rattrape malgré moi, je restais chez moi à attendre mon Homme qui rentre du boulot, comme je le faisais pour mes parents. Et entre temps quand je suis seule, je pleure, je pleure...

Dans quelques semaines, il va partir pour le boulot, je le verrais à peine et ça ça me travaille depuis quelques temps déjà, j'essayais de ne pas y penser mais là.. et je ressens ça comme un abandon mais j'ai totalement confiance en lui. Et puis, mon boulot, je suis à deux doigts de péter un plomb, je ne supporte plus cette mentalité de "vous etes des merdes", "vous etes des pions vous obeissez et c'est tout", de cet égoisme inhumain, non moi j'ai une vie privée, je suis humaine, j'ai droit au respect ! Je ne veux plus , je ne peux plus aller bosser car je n'en peux plus et là en plus il va partir et je vais devoir spporter ça seule, je ne crois pas que je vais tenir surtout que je me sens prisonnière de ce boulot, un esclave, un matricule. Ce matin pourtant, au bour de 3 semaines j'étais quand meme contente de retrouver ma vie de femme active, comme j'étais contente parfois de reprendre les cours, mais il  y a toujours ces cons pour te remettre le tete sous l'eau et te convincre que oui peut etre tu es vraiment une merde ou condamnée à etre considéré comme ça toute ta vie.

Bref, je ne vois pas comment je vais tenir les jours, les semaines qui viennent, d'autant que tout ça je ne veux pas trop le raconter à mon Homme, il a déjà ses soucis et je ne veux pas qu'ils sache qu'il vit avec une dépressive qui chiale pour rien,  pour rien car je ne le sais paspourquoi moi meme exactement.

Aussi, une double crise Kinder 10 barres de bueno, 5 de Country, 2 Pinguy coco, 6 barres de surimi avec de la mayo et un reste de pâtes dont je m'étais gavée (pourquoi ? je ne sais pas..pulsions) avant d'aller en courses; ont finis dans la cuvette des toilettes avec l'aide de l'eau chaude.. en deux fois.

Demain soir, nous sommes invité dans sa famille, je ne sais pas comment faire pour faire bonne figure là bas, parce que je n'ai pas envi d'y aller mais plutot envie de rester seule avec mon Homme à la maison, à vrai dire je ne sais pas trop ce dont j'ai envie mais c'est le mieux..profiter le lui, profiter profiter tant qu'il est là..

Je suis crevée, j'ai envie de rien, même pas de mourir, mais alors qu'est ce que je vais devenir?

Je voulais parler à ma mère ce soir mais elle dort, mais en fait, je n'ai pas envie de lui parler pour ne pas l'inquiéter, ni l'embeter, elle fait tellement avec Papa et ma soeur pour que je sois bien.. Que de contradictions..

Pourrais je vivre en étant bien un jour ?

 

 


Découvrez John Lennon!


15/01/2009
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